La réforme du bac, dossier sensible du gouvernement
Alors que vient d’être annoncée la réforme de l’entrée à l’université, une mission a été créée pour transformer l’examen bicentenaire. Emmanuel Macron veut une dose de contrôle continu et quatre épreuves finales.
Le bac, un « monument national ». « Le supprimer serait comme démonter la tour Eiffel. » Ces propos, empruntés à d’anciens ministres de l’éducation, en disent long sur la tâche difficile qui incombe à leur successeur, Jean-Michel Blanquer, mandaté pour réformer l’examen bicentenaire, en parallèle à la réforme de l’entrée à l’université, dont le détail, très attendu, a été annoncé, lundi 30 octobre. Conformément à l’engagement de campagne d’Emmanuel Macron, le bac devrait être limité à quatre épreuves finales ; les autres matières seraient évaluées en contrôle continu.
Avec la nomination officielle, lundi, de Pierre Mathiot à la tête d’une « mission » sur le bac, le chantier commence. Cet universitaire, ex-directeur de Sciences Po Lille, a été choisi pour mener les discussions avec la communauté éducative, dans un calendrier serré : le bac « nouvelle formule » est prévu en 2021, avec des répercussions sur la classe de 2de dès la rentrée 2018 (sur la 1re et la terminale en 2019 et en 2020). Le sujet est sensible – c’est peu dire –, en raison des mécontentements que ne manquera pas de soulever une évolution de l’examen, devenu, au fil du temps, le symbole de l’immobilisme politique en éducation. En même temps le ministre qui reconnaît que « la disparition des filières L, S et ES est une option, mais parmi bien d’ autres ».« Le bac doit à la fois certifier une qualité atteinte à la fin de l’enseignement secondaire, mais aussi aider à réussir par la suite , assure-t-il. Qu’il soit un tremplin vers le supérieur pour les élèves. » Pour nous parents devons nous être en accord avec ses propos?
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