« Touche pas ma ZEP » demande une « carte élargie » en éducation prioritaire
Une « carte élargie » des lycées en éducation prioritaire
« Nous demandons avant tout la publication d’une carte élargie des lycées en éducation prioritaire (avec le maintien de tous les lycées ex-ZEP et l’entrée de nouveaux lycées qui devraient légitimement en relever) », peut-on lire dans un communiqué de « Touche pas ma ZEP ».
Le collectif réclame aussi la création d’un « statut unique de l’éducation prioritaire », établi « selon des critères objectifs clairement identifiés », afin de « sortir de la jungle des labels actuels » et de pouvoir « juger en toute transparence de l’équité de la distribution des moyens alloués ».
450 postes pour les lycées ZEP défavorisés : « de la poudre aux yeux »
Face à la mobilisation des ex-lycées ZEP, Najat Vallaud-Belkacem avait annoncé, le 28 novembre, la création de 450 postes, afin que les établissements « connaissant le plus de difficultés sociales, puissent avoir encore moins d’élèves par classe, et plus d’adultes dans l’établissement ».
Mais selon « Touche pas ma ZEP », qui est soutenu par le SNES-FSU et Sud-Education, « ces 450 emplois sont affectés pour la seule rentrée 2017 », sans « garantie sur leur maintien » à la rentrée suivante. Pour le collectif, cette création de postes est donc « dérisoire » et « insignifiante au regard des besoins » des ex-lycées ZEP. Ainsi, indique-t-il, « cette annonce n’est que de la poudre aux yeux ».
Une réforme programmée « courant 2017-2018 »
Fin novembre, le ministère de l’Education nationale a annoncé, outre cette « dotation exceptionnelle » de 450 « emplois nouveaux », la programmation, « courant 2017-2018 », d’une réforme de l’éducation prioritaire, destinée aux lycées.
Ainsi, Najat Vallaud-Belkacem rappelle que le gouvernement a d’abord réformé les « réseaux écoles-collèges » en 2015, mais que « les lycées seront à leur tour concernés ». En attendant, la ministre a assuré ne « pas oublier » les lycées accueillant « les élèves les plus défavorisés », et leur a promis de maintenir leurs indemnités et droits de mutation, jusqu’en 2019.
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