Tous les enfants doivent être scolarisés sans exception
De nouveau, des enfants se voient refuser l’accès à l’école pour la seule raison de vivre à l’hôtel. Aujourd’hui, cela se passe à Pierrelaye. Grace à l’intervention de la FCPE, et à la volonté de dialogue de la Municipalité, cette affaire est maintenant résolue.
La FCPE rappelle que le droit à l’enseignement et à la scolarisation est un droit fondamental inscrit dans la Constitution, dans la déclaration universelle des droits de l’homme et dans la convention internationale des droits de l’enfant.
Il ne saurait y avoir d’exception à cette règle pas plus à Pierrelaye, qu’à Saint-Ouen l’Aumône qu’à Saint-Gratien ou ailleurs en France.
Pas un jour d’école ne doit manquer à ces enfants qui subissent déjà bien trop de handicaps sociaux.
Ils sont transbahutés de ville en ville, d’hôtel en hôtel sans autre logique que le coût de l’hôtel et les places disponibles. Par ces politiques indignes, l’Etat casse des familles, des parcours scolaires au lieu de laisser ces familles se poser, s’installer et s’intégrer ce qui est leur souhait le plus cher.
Certes, les Municipalités ne sont pas responsables dans l’implantation de ces hôtels « sociaux ».
Ce ne sont pas les Municipalités qui détournent ces hôtels de leur fonction pour pallier aux carences des hébergements d’urgence.
Oui mais elles ont la responsabilité d’accueillir tous les enfants dans leurs écoles.
La FCPE ne peut pas se taire et laisser faire car pour nous ce sont les droits des enfants qui priment.
Mais nous devons aussi interpeller ceux qui dans leurs ministères ou hautes administrations, vont dans un mois, deux ou trois encore déplacer ces familles vers d’autres lieux, les sortir des écoles, briser les liens d’amitié, de solidarité qui se seront noués, etc.
Pourquoi n’y a t-il pas de concertation effective entre OFFI, SAMU social et CASNAV pour chercher des solutions pérennes à ces familles le temps de régulariser leur situation ou tout du moins le temps de l’instruction de leur demande ?
Tous les enfants ont le droit d’être scolarisés. Ces enfants ne sont pas qu’un coût mais une chance pour une ville.
Nous demandons à la Directrice départementale de l’éducation nationale d’intervenir pour faire respecter la loi.
Nous demandons à Monsieur le Préfet d’être le garant du respect des lois et de la constitution.
Nous demandons à tous et à chacun que l’humain soit au cœur de leurs actes et de leurs priorités.
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